24 juillet 2016
Dimanche, une fin avec les idoles
Petits et grands ont profité de la dernière soirée du festival en toute quiétude et sous une chaleur écrasante. La palette de Paléo a pu contenter les juniors avec Louane, les moins jeunes grâce à Michel Polnareff.
En plein après-midi, le dandy Thomas Dutronc s’est baladé nonchalamment sur la Grande scène.
En ce dimanche, la tradition a été respectée. L’orchestre Sinfonietta de Lausanne est venu offrir le traditionnel concert classique dans l'après-midi, sur la scène des Arches.
Mbongwana Star, un événement sur la scène du Détour.
Le Dôme a dansé grâce à Real McKenzies.
Les Suisses de Vouipe sont venus présenter leur deuxième opus «Moop», sous le Club Tent.
Le Franco-Libanais Ibrahim Maalouf a magnifié sa trompette sur la scène des Arches.
Après le feu d’artifice: le légendaire Michel Polnareff sur la Grande scène, comme un adieu.
23 juillet 2016
Samedi, frissons éclectiques
De Mister Alambic à The Shoes en passant par Souchon & Voulzy: pour son cinquième jour, Paléo a poussé loin l’éclectisme, jusqu’aux Chemical Brothers. Après les craintes d’orages, les orages électriques.
En début de soirée, les Arches ont vibré avec le slam engagé du rappeur Abd Al Malik.
Bigflo & Oli, deux frères toulousains, rappent leurs petites notes du quotidien avec aisance et dextérité, sur la scène des Arches.
Une fois encore, la compagnie Monic la Mouche éclaire, et enflamme, le site du festival.
Le rock, et la classe: les Suisses de The Animen sous le Club Tent.
Alain Souchon & Laurent Voulzy : presque un label depuis des décennies. Vielles scies, tubes intemporels et complicité apaisée, apaisante, sur la Grande scène.
Fin de soirée. Opérant depuis leur base de la Grande scène, vibrant loin à la ronde, The Chemical Brothers transforme l'Asse en dancefloor géant.
22 juillet 2016
Vendredi, flow et semi-flots
Quatrième jour de festival. La pluie embourbe le terrain, mais elle ne peut rien contre le verbe, le flow et le talent des artistes de tous horizons.
Aux Arches, voici GiedRé. Ne pas se fier pas à ses airs de blondinette gentillette; ses textes sont à l'exact opposé. Ils demandent d'ailleurs une écoute attentive, qui a capté les festivaliers en début de soirée.
La poésie de GiedRé souffle sur son public.
L'artiste autodidacte Rover sur la scène du Détour. Des influences pop assumées et métabolisées.
Nuages gris et costumes chamarrés : la joyeuse clique de Deluxe donne le ton sur la Grande scène.
Joey Starr l’enragé est de retour, avec le projet Caribbean Dandee, aux côtés de Nathy.
Lilly Wood & The Prick sur la scène des Arches. Il y a une vie après «Prayer in C».
Les bras brandis comme pour conjurer le temps menaçant.
Froide esthétique, chaude musique : l'électro de The Avener a fait danser le public des Arches jusqu’au creux de la nuit.
Les Londoniens de Bastille, entre pop et rock, à la conquête de la Grande scène.
Final de la Grande scène : Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka fêtent les 40 ans du groupe phare du rock français Téléphone, sous le patronyme Les Insus (– portables).
21 juillet 2016
Jeudi, soirée des familles
Troisième jour de festival. Durant cette soirée placée principalement sous le signe de la chanson française, les aînés ont pu verser dans la nostalgie, et les jeunes découvrir la musique qui a bercé la jeunesse de papa et maman… ou faire quelques découvertes musicales!
Pieds nus en rythme, arborant fièrement ses peintures de guerre, Hyphen Hyphen a électrisé la scène du Détour de son son électro pop.
Jain, une baroudeuse sous ses airs de petite fille sage. La jeune artiste nous transporte aux quatre coins du globe avec des airs de pop, groove, électro et rumba, en gardant un fond sonore soul.
Nuit dense et couleurs vives: Paléo demeure une formidable usine à images.
A tout juste 17 ans, Marina Kaye a touché le public des Arches de sa pop mélancolique.
Ouvrant la soirée de la scène des Arches, Nattali Rize a fait résonner son reggae de sa voix puissante.
La pluie, partenaire indésirable mais récurrent du festivalier. Les paléophiles la maudissent comme ils l’apprécient, au fond, en secret. Chacun possède «sa» paire de bottes Paléo.
Le trio de «Turntablist» Birdy Nam Nam s'est offert un concert sauvage en plein après-midi...
... avant de clore la soirée de la Grande scène, plus tard dans la nuit.
Qui n'a pas un jour entonné, ou chanté en son for intérieur, le refrain: «Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai»?
Avec son spectacle «Automaten», Stephan Eicher se transforme en chef d'orchestre. Cohérence de l’artiste: à ses débuts, dans les années 1980, au milieu de ses claviers-ordinateurs, il jouait le même rôle.
Tiken Jah Fakoly, dont on ne compte plus les tubes, scande sa musique revendicatrice sur la Grande scène.
Esthétique contemporaine, sous la forme de profusion de LED, pour Massive Attack. C’était sur la Grande scène.
20 juillet 2016
Mercredi, sous le signe du Metal
Deuxième jour de festival. Les fans de Iron Maiden ont fait le déplacement en nombre. L’Asse est devenue podium d’un défilé de T-shirts à l'effigie du groupe.
La Tour Vagabonde se dresse dans le Village du monde, dédié cette année aux contrées celtiques. La Tour Vagabonde est un théâtre élisabéthain itinérant. Montée sur trois étages, elle fait 11 mètres de haut et peut accueillir jusqu’à 300 spectateurs.
Groupe de Winterthur, Eluveitie a défendu son folk-metal celtique sur la scène des Arches.
Steve‘N’Seagulls, c’est un ton décalé, un nom qui l'est tout autant. Il reprend les classiques du répertoire hard rock et metal à la sauce bluegrass et country sur la scène des Arches.
Paléo, gigantesque machine à souvenirs sur 84 hectares...
Happy Ol'McWeasel en lévitation au-dessus de la scène des Arches.
Red Hot Chilli Pipers, quand le kilt rencontre le pop-rock: c’était sur la scène du Dôme.
Aux Arches, un trouble nocturne: le duo français Synapson a clos la soirée.
19 juillet 2016
Mardi, Le jour J
Le Paléo Festival 2016 a ouvert ses portes mardi sous une chaleur écrasante. Les premiers festivaliers se sont pressés pour voir, notamment, Muse, après son concert à Montreux.
Paléo, cuvée 2016, c'est: 250 concerts et spectacles, quelque 230 000 spectateurs sur les 84 hectares de la plaine de L'Asse, dans les hauteurs de Nyon.
De l'ouverture à la fermeture du site, «La Ruche» offre un petit havre de tranquilité et l'occasion de découvrir divers spectacles de rue. Le temps s'écoule ici bien loin de la frénésie des concerts.
A l'entrée, passage obligé par le mur d'eau mis à disposition par le festival pour rafraîchir les spectateurs. De quoi se préparer avant de se déhancher sous des températures frôlant les 33°.
Soucieux de l’environnement, les organisateurs font le maximum pour éviter les déchets indésirables, parfois de manière détournée et originale.
L'australienne Courtney Barnett a ouvert les feux de la scène des Arches.
Le duo français AaRON, pour Artificial Animals Riding on Neverland, a présenté un album électro-pop assez éloigné de son mélancolique tube «U-Turn Lili».
La machine Muse a aimanté la presque totalité des 40 000 spectateurs de cette soirée d'ouverture.
Photo: © Paléo
Textes et légendes: Nicolas Dufour, Vanessa Lam
Iconographie: Vanessa Lam
Réalisation: Vanessa Lam
Code: NPR-Apps / Licence MIT