Une double explosion est entendue à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. Des coups de feu auraient été tirés.
Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, annonce que le plan catastrophe est déclenché. L’aéroport est fermé, il le restera au moins jusqu’à mercredi matin. Peu après, les routes et le trafic ferroviaire vers Zaventem sont fermés.
L’alerte de niveau 4 est promulguée. Le pays est isolé, le métro de Bruxelles fermé.
Explosion à la station de métro Maelbeek, non loin du quartier des institutions européennes. La bombe a sauté dans l’une des voitures d’un métro qui quittait la station, et que le conducteur a immédiatement stoppé. Une rumeur, démentie ensuite, fait état d’une autre explosion à la station Schuman, la suivante sur la ligne.
La région de Bruxelles conseille aux écoles de rester fermées. Les élèves ne peuvent entrer ni sortir. La Palais de justice est évacué. .
En conférence de presse, le premier ministre Charles Michel et les autorités judiciaires parlent de deux attentats, Zaventem et le métro. Ils affirment qu’un kamikaze a provoqué les explosions qui ont eu lieu à l'aéroport.
Appel aux donneurs de sang. Plusieurs sites sont évacués, dont l’Université libre de Bruxelles.
Le quartier de Schaerbeek est bouclé, des perquisitions ont lieu. Le Soir publie un touchant éditorial de Béatrice Delvaux, «Bruxelles n’est plus qu’une sirène».
Nombreuses manifestations de soutien et de deuil dans la ville, notamment devant la Bourse, sont organisées. Les autorités annoncent la réouverture des gares pour 16h. Le Berlaymont, bâtiment de la Commission européenne, est évacué.
Le gouvernement décrète un deuil national de trois jours.
Photos: Reuters, AFP, Keystone
Le bilan, toujours non précisé, sera d’une dizaine de morts à l’aéroport et une vingtaine dans le métro, avec plus de 100 blessés sur les deux sites.
L’État islamique a revendiqué ces attentats sanglants.
Photos: Reuters, Keystone, AFP