Liens d'intérêt entre lobbies et parlementaires au Conseil national
Le Temps a recensé le nombre de "liens d'intérêts" des 200 conseillers nationaux et des 46 conseillers aux Etats.
Evolution du nombre de liens d'intérêts, par parti, entre 2011 et 2015
Vous pouvez classer les partis en fonction du nombre de liens d'intérêts de leurs élus
Évolution en V du nombre de liens d'une fin de mandat à une autre
Certains élus fédéraux se font recruter par des lobbies après avoir été élus. Ce cas de figure est le plus fréquent. Les statistiques en attestent. Le nombre de liens d’intérêts – qui disent pour quelle association ou entreprise un parlementaire est actif – déclarés en début de législature est inférieur à celui qu’il atteint quatre ans plus tard.
Le nombre de mandats des élus PLR et PDC baisse en fin de législature (en 2011) et remonte ensuite, à mesure que les parlementaires sont recrutés par des lobbies et accumulent des liens d'intérêts.
Le Temps a fait le décompte. A fin 2011, soit au tout début de la 49e législature qui s’achève cet automne, 1724 liens d’intérêts étaient annoncés sur le site du parlement fédéral. En janvier 2015, ce chiffre avait grimpé à 2025, soit 300 de plus. Il est supérieur au dernier recensement de la législature précédente, effectué à fin 2010.
Les parlementaires les plus liés aux lobbies
Certains membres de cette liste, comme Peter Spuhler ou Caspar Baader, ont quitté le parlement ou sont entrés au parlement durant la législature.
Classer les parlementaires selon leurs liens:
Peter Spuhler
UDC - TG
A quitté le parlement en cours de législature