Qui sort où à Genève? Voici notre cartographie, non-exhaustive et subjective, des endroits qui ferment lorsque le jour se lève. Ceux où l'on sort entre amis, voire en tribus
Les «alternos»
Ils sont de gauche, ou en tout cas ils se revendiquent comme tels. Ils aiment faire la fête dans des lieux industriels glauques, sales et bruyants en général qu'ils décrivent comme « alternatifs ». A l'inverse ils détestent les mocassins, les pulls Lacoste noués autour du cou, NRJ et les long drinks à 25 francs.
Les «happy clubbers»
Ils veulent avant tout s'éclater sur du bon son (du « boum boum » pour le non-initiés). Ils sont prêts à s'éloigner des centres villes pour autant qu'on leur mette à disposition une salle fumeur par trop loin du DJ.
Les anciens de la SIP
Ils ont cru que leur carrière de clubber s'était arrêtée le jour où leur boîte préférée – la SIP donc – a fermé (mars 2013). A leur grand bonheur, ils ont vite retrouvé des lieux de substitution : même clientèle, même musique, mêmes prix, voire mêmes videurs.
Les universels
Ils n'appartiennent pas à une tribu en particulier, ils sont de toutes les tribus. Ils échouent parfois dans des lieux incongrus, ou tout du moins inclassables, où l'on danse sur du reggae quand on ne regarde pas avec ébahissement ou intérêt un couple simuler une scène de sexe au milieu de la piste ou un travesti en plein tour de magie.
Les «djeuns» et les «kékés»
Ils commencent souvent leur soirée sur un parking avec une bouteille de vodka sur le capot d'une voiture (le rhum et le whisky sont aussi possible). Puis ils s'élancent sur le dancefloor, mains en l'air et chemises ouvertes pour les hommes, mini-jupes et verni fluo au bout des ongles pour les filles.
Les jet-setters
Ils sont par nature de droite (encore que). Ils passent l'été à Saint Trop et l'hiver à Megève. Ils n'ont qu'une seule idée en tête: dépenser un max pour épater la galerie. Leur dada ? Des bouteilles de champagne servies comme un gâteau d'anniversaire.
Carte: Le Temps / Rédaction genevoise
Crédit photo: Anna Pizolante